Nous avons regroupé les réactions que vous nous avez confié sur la reconstruction: Chacun sa formule, une seule constante, ne pas s’enfermer dans son passé et aller de l’avant!
Bridget
Sortir
« J’ai l’impression d’avoir beaucoup de chance; 34 ans et trois enfants super, divorcée enfin après trois ans de procédure-dure, j’ai traversé les larmes des infidélités, les mensonges, le harcèlement moral, la malhonnêteté, l’impression qu’on voulait m’arracher mes enfants; et puis finalement les choses se sont posées; les enfants semblent équilibrés, ont maman d’un coté, papa de l’autre; la plus jeune d’entre eux a même fait une place à « l’autre femme » (plus jeune mais plus moche aussi, il m’avait fait le coup de « t’inquiète pas elle est moche » – parlant de sa secrétaire) je sors, je ne cherche pas un mari- ma vie est déjà assez remplie- je refais du sport pour garder la forme, et je ne me force pas à tout faire à la fois; les hommes, je sors plutôt avec des plus jeunes – ceux de mon âge et qui sont « bien » sont généralement déjà pris et pour les plus vieux, je peux remettre à plus tard! »
Nath
Accepter les changements
« bonjour, nouvelle sur ce site, Je n’ai pu m’empêcher alors de m’inscrire pour vous donner, je l’espère une lueur d’espoir … Moi aussi je suis séparé de mon conjoint, je viens de fêter mes 35 ans et j’ai une fille de 12 ans. J’ai la chance, pour le moment (tout n’est pas encore réglé…) de pouvoir conserver la maison (mais vide ! après le « pillage » de mon ex) ainsi que la garde de ma fille (mais son père veut tout récupérer : maison, fille, etc.). Bref, mes rapports avec ma fille deviennent de plus en plus difficiles du fait que je suis seule à faire « autorité » sur elle et, comme dans de nombreux cas, son père se situe en victime et lui cède absolument tout. Il n’empêche que JE NE ME SUIS JAMAIS SENTIE AUSSI BIEN que depuis que j’ai tourné la page sur 15 ans de vie commune. Il est vrai que j’ai pris la décision de quitter le père de ma fille (beaucoup trop violent, hyperjaloux, possessif et vivant en permanence avec un sentiment de persécution !)ce qui est certainement plus facile que lorsqu’on subit la décision de l’autre. Mais aujourd’hui, je renaîs, je revis, je respire, je sens mon coeur battre, j’existe enfin par moi même et pour moi même. Je retrouve ma place de femme et de mère. Et pour conclure, j’ai aussi retrouvé l’amour, le vrai… un homme qui me regarde, qui m’accepte comme je suis avec mes qualités et mes défauts, qui sait m’écouter, prendre soin de moi et avec qui j’ose enfin être moi et découvrir ce qu’est AIMER. En conclusion, je dirai, acceptez de tourner la page, regardez devant vous, soyez ouverte, attentive et à l’écoute du moindre signe, sortez, bougez, amusez-vous, éclatez-vous, respirez, bref, vivez pour vous, sans vous soucier du « quand-dira-t-on », sans culpabilité et vous verrez, en prenant la vie comme elle vient, en acceptant ce qu’elle vous offre, vous deviendrez, je vous le souhaite, la plus heureuse des femmmes, des mamans (car vous serez mieux dans votre peau, plus à leur écoute et « à côté » de vos problèmes)… Ainsi va la vie, aujourd’hui, il faut accepter les changements, quels qu’ils soient si l’on veut pouvoir avancer ! »
Mymye
Penser a soi
« Je suis séparée depuis 2 ans et demi et mon divorce touche à sa fin. Mon mari, après m’avoir fait deux enfants est parti en une demi-heure à notre retour de vancances avec sa jeune collègue de travail de 17 ans sa cadette… Depuis, ils ont eu une petite fille qui a aujourd’hui 9 mois. J’ai cru que je ne survivrai jamais à tout cela. Heureusement, il y avait mes fils et je me suis « raccrochée » à eux, et j’ai reporté tout mon amour sur eux, à presque les « étouffer »… Au début, lorsqu’ils partaient chez leur père (un we sur deux et la moitié des vacances), je pleurais à chaudes larmes et je comptais les heures à attendre leur retour, refusant de sortir et de faire quoi que ce soit… Et puis, au fils du temps (et d’une thérapie), j’ai commencé à comprendre que cela ne servait à rien et que c’est moi que je punissais et détruisais. Alors, j’ai décidé de réagir et de recommencer à sortir avec des amis et à refaire des activités (gym, natation…) : bref, à revivre tout ce que j’avais mis entre parenthèse durant mes 14 ans de mariage… J’ai compris qu’il était TRES IMPORTANT de m’occuper de MOI et je dois dire que j’y prends goût. J’ai retrouvé goût en la vie, je suis radieuse et en pleine forme… La cerise sur le gâteau, est que mon « ex » s’en est rendu compte et qu’il n’apprécie guère ma métamorphose !!!! Alors, courage à toutes celles qui traversent un divorce et dites vous que lorsque l’on touche le fond, on ne peut que remonter et en ressortir grandie… Et n’oubliez jamais que la personne la plus importante, c’est NOUS !!
Nana
Reprendre ses études
« divorcée depuis 2015 je suis heureuse comme jamais.Pendant mon mariage un lent procésus de destruction a été mis en place par le père de mes 2 enfants sans que je me rende compte de rien de ce lent travail de sape, c’est le propre du harcèlement, je n’ai réalisé sa perversité qu’avec l’aide d’une psy que j’avais consulté dans 1 IMPP car les enfants commençaient à être pertubés j’ai vu cette personne pendant un bon moment dans son cabinet en ville et je me suis retrouvée comme je l’avais toujours été: une battante, extravertie, gaie comme un pinson, toujours à l’écoute des autres et prête à aider mon entourage.Alors que pendant mon mariage j’avais même fini par croire que j’étais une mauvaise mère: mes enfants sont là pour témoigner de l’amour que nous nous portons et de notre joie d’être ensemble c’est la maison du bonheur; plus tard, beaucoup plus tard je leur dirai ma vie avec leur père là après un divorce il vaut mieux tout faire pour que les enfants aient des liens avec leur père et d’ailleurs ma séparation l’a obligé d’être attentif à ses enfants et à créer des liens qu’ils n’avaient pas. Je suis partie mes enfants avaient 3 et 4 ans 1/2 et je n’avais jamais travaillé après la fin de mes études, j’ai fais des remises à niveau, j’ai appris des tas de choses et surtout j’ai repris de poil de la bête ce qui m’a valu de travailler assez rapidement, la caf aide les mères en difficulté, pour reprendre des études, faire des stages un peu d’argent ne fait jamais de mal, l’alloc parents isolé le permet sans « crever la dalle ». Je sais que je n’ai jamais été une mauvaise femme ni une mauvaise mère, loin s’en faut !!! et pourtant d’y avoir travaillé pendant des années, il faut savoir que des gens comme mon ex mari ( et pas seulement des hommes, il y a des femmes comme ça!!!)ne se sentent reconnus qu’en enfonçant leur entourage pour eux-même se sentir valables.C’est nul.A la 1ère réflexion il faut toujours se demander ce qui motive l’autre à essayer de faire du mal, sans y toucher, sans que les autres ne se rendent compte de rien effectivement tout se passe en catamini, c’est très pervers et par amour il ne faut pas en arriver à se dénigrer soi même, jamais jamais. LA VIE EST BELLE. Bonne chance à tous et toutes, mes amis. »
Vanille
Aller de l’avant
« Les filles assez de nous laisser manipuler, baffouer, tromper, user, battre, nous avons de la valeur et nous pouvons vivre sereine et heureuse. Ca existe les hommes bien, alors dès que tu peux laisse celui qui te pourit la vie et fonce, le divorce est difficile mais pas insurmontable. Cherches de l’aide, prend ce que la vie te donne de bon, et vas y. moi meme je l’entame le divorce après 21 ans de vie commune. j’ai eu mon lot de mensonge et de tromperie, mais un jour j’ai dit stop et tant pis, depuis je me sens plus forte, je m’appuie sur Dieu, je prie pr mes enfants, pour moi. des fois c dur car on a aimé l’autre, mais bon il faut aller de l’avant. courage grande ou petite soeur, la vie est encore belle. »
Isacenath
Communication et écriture
« la reconstruction passe par une bonne communication , alors que nous avons étaient celles qui ne comprenaient RIEN ,celles qui ne savaient pas écouter , difficile de se convaincre que pendant des années nous avons étaient tromper par le regard de l’ autre sur nous, on finit par y croire ,on se remet en question en permanence jusqu’ au jour où l’ on se réveille , on ne sait pas pourquoi à cet instant ce n’ est plus supportable, nos limites apparaissent un peu tard , on s’ en veux de s’ être laissé endormir dans son histoire d’ amour, qui plus est ,on prend conscience que cela n’ en était pas une, nous étions de la substance ingérable pour un prédateur pervers qui nous à bouffer notre énergie ,nos qualités reconnues par notre entourage , sont devenues de pénible à supporter soi-même, on s’ excuserait même d’ être ainsi. C’ est un long chemin que de se reconstruire ,d’ autant que face à une procédure pour faute afin d’ obtenir un divorce il nous faut encore justifié des griefs sournoisement dissimulés par notre conjoint , la violence psychologique est l’ arme puissante qui tue ,loin du regard des proches ,sauf celui des enfants. J’en suis là réunir des preuves , quelle souffrance de plus .Merci pour ce site qui nous permet à défaut d’ être lu , de se reconstruire aussi par l’ écriture. »
Nath
Ne pas s’enfermer dans son passé
« je peux vous présenter ma façon de voir les choses, étant maman d’une enfant de 12 ans. Le droit de visite du papa est fait pour l’ENFANT (et non contre la maman) et même si c’est trés dur pour elle (surtout les premières fois), elle doit l’accepter. Que la relation père/enfant se passe bien ou soit plus difficile (ça, je crois que c’est le plus dur à accepter ! J’y suis encore confrontée aujourd’hui !!). A 12 ans, un enfant est capable de faire la part des choses entre les 2 parents, et c’est à nous de ne pas le culpabiliser avec ça, il est déjà dans une position difficile, souvent au sein du conflit, surtout lorsqu’il est unique. Votre enfant ne vous abandonne pas, il fait partie intégrante d’une famille, même si elle est explosée, de 2 parents au minimum (j’entends par là, qu’il peut aussi y avoir des grands-parents, oncles, tantes, cousins, etc. qui doivent également continuer de garder des liens avec l’enfant). Ceci dit, avec le temps, on s’organise différement et cela devient plus supportable. Le secret, s’il y en a un, ne vous isolez pas, ne rester pas dans l’environnement que vous cotoyez habituellement avec votre enfant. Forcez vous à voir du monde, vous devez avoir des amis, mais aussi à faire des activités qui vous permettraient de faire de nouvelles rencontres amicales afin de ne pas vous enfermer dans votre passé et vous changer les idées. Je suis parfois surprise, même si ma fille me manque beaucoup, à me dire que c’est un « breack », un petit moment de « vacances » lorsqu’elle part chez son père (même si je sais que les retour sont parfois encore plus difficile car elle rentre perturbée) mais nous avons toujours la possibilité de prendre des nouvelles par téléphone (sans abus non plus !). Je m’interdis de m’imaginer comment ça peut se passer là-bas pour elle. Il est préférable que ce soit elle qui m’en parle, si elle le souhaite, je lui laisse également sa liberté de penser et de vivre des choses sans moi mais je lui explique que moi aussi j’ai mes activités, comme elle, en parallèle. Le principal but, n’est-il pas le bonheur de chacun dans le respect de l’intégrité et de la liberté de ceux que l’on aime ? A méditer … »
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